quinta-feira, 8 de janeiro de 2009

les mots en feu

méfie toi des mots, mon amour
car ils se moquent de nous
quand on les lance
au feu de la bouche

et la déesse poèsie les enferme
en des métaphores ruses

alors, quando je te dis secours
ce veux dire amour

et si je chercehe un cercueiel,
c'est ton chevet que j'approche
et c'est toi que j'embrasse
au lieu de la morte

ah, toute la tendresse des mots
c'est pas assez fort c'est pas assez mûr
pour te parler de mes frissons
lorsque je t'entends parler de nous

ah, mon amour, que c'est doux
faire des vers comme Racine
des fleurs du ventre de Baudelaire
des propos et des jurons de Voltaire

et savoit que tu me lis
et reconnaitre de tes empreintes
òu il n'y avait que solitude
et dur silence!

n'importe quoi que tu me dises
c'est bien t'entendre me dire
que je ne suis jamais seule
pour très longtemps en ville

que cette prison de mon corps
c'est la moderne maladie
des êtres engagés et servils
qui n'ont pas même le temps
d'un sommeil d'amour tranquille

allons, mon amour
comme des colonnes,
envers la nouvelle caledonie
la fièvre de l'or ou la fièvre de
tout simplement partir

embrasse moi plus fort ce soir
car je ne souffre plus
je ne pleure pas
sinon la joie de me sentir
chaque fois plus proche de toi...

bonne nuit, mon roux, je t'aime de plus en plus...